Les deux premiers volets d’une trilogie introspective sur l’intimité feminine. 

Entre action dansée et action dramatique, cette trilogie inachevée mêle Tango Argentin, Danse Odissi et Théâtre expérimental. 

Symptômes déroule “la notice explicative des relations humaines” comme le rouleau de papier toilette de la publicité des années soixante-dix. A la différence que le ton s’éloigne tout doucement des joies de l’enfance pour empiéter sur le terrain de la folie et de l’aliénation sociale.

La femme, son rôle, son image, ce qu’on attend d’elle, son intimité à l’homme, sa différence face à l’homme, voici de quoi il s’agit. Mais il s’agit aussi de l’homme et du rôle qu’on lui donne ou qu’il prend, ou qu’il ordonne. Surtout, il s’agit de la blessure de l’un par rapport à l’autre, de l’errance et de la désespérance.

Souillures inspecte l’ambiguïté des rapports amoureux ou douloureux entre un homme et une femme. Il donne à voir la violence qu’on s’inflige  et qu’on inflige à l’autre par besoin, par envie, par nécessaire instinct de domination.